Au Moyen-Orient, les femmes des pays arabes sont absentes des milieux judiciaires, du parlement et des hautes sphères de la bureaucratie. Elles sont encore traitées comme des citoyennes de deuxième classe. On a enfin reconnu ce fait lors de la publication du Rapport arabe sur le développement humain en 2002 qui peignait un portrait clair des femmes de ces régions. Cette étude a touché un point sensible car les auteures étaient des femmes arabes ayant elles-mêmes connu la discrimination qui sévit encore au Moyen-Orient.
Cependant les femmes chrétiennes ont plus de liberté que les femmes musulmanes.
Plusieurs formes de discriminations envers les femmes sont présente au Moyen-Orient;
-Discrimination envers les femmes dans l’éducation et l’emploi, le taux d’analphabétisme des femmes au moyen-orient est d'environ 42% tandis que le taux moyen d’analphabétisme est de 21% chez les hommes.
-La violence à l’encontre des femmes, nous savons que la violence envers les femmes est légalisée dans le moyen orient , par exemple, juridiquement, le mari ne peut jamais être accusé d’avoir violé son épouse, car il dispose d’un droit absolu sur son corps. Il a aussi le droit de la frapper (légèrement), si elle lui désobéit. Dans plusieurs pays arabe comme au Liban si un homme surprend sa femme avec un autre homme en flagrant délit, ce derniers peut tuer sa femme ainsi que son amant et en aucun cas il sera être punie par la justice.
D'ailleurs Joumana Haddad dans son livre J'ai tué Shéhérazade, mentionne les paroles terrifiantes de l’ayatollah Khomeiny, l’un des plus célèbres membres du clergé islamique du XXe siècle, tirées de son livre Tahir al-Wassila:
“L’homme ne doit pas avoir de rapport sexuel avec sa femme ni régulier ni occasionnel, avant qu’elle atteigne l’âge de neuf ans ; en revanche, il peut prendre du plaisir, en la touchant, la tenant, se frottant contre elle, quand bien même elle ne parlerait pas encore. S’il la pénètre sans la déflorer, il n’a aucune responsabilité envers elle. Mais s’il déflore la petite fille(….), il lui revient d’assurer sa subsistance toute sa vie durant.”
Nous savons que dans plusieurs pays des jeunes filles sont forcées a se marier très jeunes, ce qui rapporte une somme d'argent a leurs parents, elles sont vendues.
Zana Muhsen et sa soeur ont vécu cela, d'ailleurs un livre a était écrit, un livre qui raconte leur histoire, leur souffrance.
En 1980, Nadia et Zana Muhsen, deux petites Anglaises de quatorze et quinze ans s'envolent au Yémen - pays de leur père - pour des vacances de rêve...Là-bas, leur existence bascule dans le cauchemar. Prisonnières dans un village isolé, elles seront mariées de force. Leur père les a vendues ! 13 000 francs chacune. Coups, insultes, chantage... Très vite, Nadia capitule. Mais Zana résiste. Elle écrit des centaines de lettres qui n'arriveront jamais... Puis, un jour, un médecin yéménite accepte de poster un courrier adressé à sa mère. Elle lui demande d'alerter la presse, de crier leur histoire au monde entier ! L'Angleterre s'émeut.En 1988, le gouvernement yéménite autorise les deux jeunes filles à quitter le pays... sans leurs enfants. Nadia refuse. Zana décide de fuir l'enfer... D'Angleterre, Zana continue la lutte. Pour son fils, pour Nadia et ses enfants, pour les autres femmes. Pour qu'un jour certains hommes cessent d'être d'infâmes geôliers.
Les femmes du moyen-orient ont une vie difficile, elles doivent lutter tout les jours pour rester en vie. Vont-elles avoir les mêmes droits que les hommes un jour ?
